Marie-Agnès Poussier-Winsback à Paris Normandie: les bienfaits de "la liberté "

Marie-Agnès Poussier-Winsback est toujours membre du bureau politique des Républicains, même s’il est « très clair » qu’elle ne participera pas en septembre au renouvellement des instances.

« J’ai du mal avec certaines postures d’opposition systématique, les vociférations de parlementaires sur des réformes que nous nous apprêtions à faire si nous étions arrivés au pouvoir. Et donc, même si j’aurais du mal à me couper de ma famille politique, à laquelle j’ai adhéré il y a trente ans, je sens bien que je m’en éloigne de plus en plus », confie le maire de Fécamp, qui « ne veut plus cautionner » des « postures politiciennes » qui l’ennuient.

Ce « malaise », mais aussi l’envie de « partager avec d’autres élus locaux » et de « faire des propositions à qui voudra bien les entendre, particulièrement ceux qui sont aux affaires aujourd’hui », ont poussé l’élue à participer à la fondation d’une association, « La France audacieuse » au côté du maire de Nice, Christian Estrosi, et de celui du Havre, Luc Lemonnier.

Lequel vient de rendre sa carte des Républicains. « Je n’en suis pas loin », avoue Marie-Agnès Poussier-Winsback, pour qui ce serait toutefois un « déchirement » de couper non pas avec les instances nationales et Laurent Wauquiez dont elle reconnaît « l’efficacité » et « la légitimité », mais avec la « famille » des militants.

Restée fidèle en amitié à Bruno Le Maire, à titre personnel, Marie-Agnès Poussier-Winsback veut être très claire : elle n’est pas En Marche !, et n’est pas séduite par l’organisation de LREM. « Pour être maire, je ne suis pas obligée d’appartenir à un parti », fait-elle remarquer, vantant les vertus et « une forme de liberté » de l’indépendance, même si elle pense qu’elle pourrait retrouver les militants LR « sur certains combats ».

« Mais pas tous », précise-t-elle.

> L'article complet sur le site de Paris Normandie