À Marseille, le Big Data au service de la sécurité

9/05/2018

L’Adjointe au Maire de Marseille Caroline Pozmentier s’appuie sur les nouvelles technologies pour améliorer la sécurité des Marseillais ! Une proposition qui s’inscrit dans la seconde thématique de notre Livre Blanc : Des territoires qui protègent.

 

Pouvez-vous nous présenter une innovation locale que vous avez portée ?

« Le Big Data de la Tranquillité Publique : un projet numérique innovant au service des citoyens ». Il s’agit de mettre en œuvre des technologies de pointe comme l’intelligence artificielle et le deep learning pour valoriser des données de sécurité issues de tous les acteurs du territoire concernés

Comment cette innovation se décline concrètement ?

Sur la plate-forme Big Data Appliance (BDA) d’Oracle, qui permet l’acquisition, l’organisation et le chargement d’un grand volume de données non structurées, il s’agit de mettre en œuvre des algorithmes de deep-learning s’appuyant sur l’intelligence artificielle pour répondre à des cas d’usages métier.

L’analyse des données, d’origines diverses et de formes multiples, doit permettre de mettre en évidence des scénarii de résolution de problèmes qui n’avaient pas été envisagés avec des technologies informatiques classiques.

Quels étaient ses objectifs ?

•          améliorer la sécurité quotidienne des citoyens,

•          réagir plus vite, mieux anticiper, dépenser de manière plus ciblée,

•          organiser une gouvernance territoriale autour d’une politique publique,

•          rendre le citoyen acteur de sa sécurité grâce à une application citoyenne. 

Avec quels moyens ?

•          Moyens humains :

    o          Maîtrise d’œuvre : sous l’autorité de l’Adjointe au Maire déléguée à la Sécurité publique et à la Prévention de la délinquance, représentée par une chargée de mission, une équipe informatique comprenant un directeur de projet, un chef de projet et un architecte applicatif ;

    o          Maîtrise d’ouvrage : le Délégué Général à la Sécurité et un chef de projet utilisateur ;

    o          Prestataires : le titulaire du marché comprenant un directeur de projet, un chef de projet, des experts (technologie du Big Data, prévention et sécurité, experts exploitants de la plate-forme BDA, applications mobiles) et un prestataire accompagnant la maîtrise d’ouvrage pour décrire les cas d’usage et les recettes.

•          Moyens financiers :

    o          Autofinancement à hauteur de 300.000 €

    o          2 subventions de 600.000 € (CD13 et FEDER via la Région Sud – Provence-Alpes-Côte d’Azur)

Pourquoi la reproduire dans d’autres collectivités ?

Il s’agit de mettre le big data au service des politiques publiques en s’appuyant sur la plate-forme BDA, maintenue par Oracle de sorte à pouvoir être déployée dans un environnement de système d’information classique, mais aussi dans un environnement de cloud, qui pourrait être loué chez un prestataire.

Il s’agit de valoriser un ensemble de données présentes sur le territoire à un instant. Chaque territoire possède le même type de données classiques d’acteurs locaux. Ce premier inventaire peut être partagé avec d’autres territoires. Les projets de big data sont d’autant plus pertinents qu’ils aspirent un très grand nombre de données. Cette première base peut être complétée très rapidement avec des spécificités dépendant du lieu de lancement du projet.

Ce type de technologie pourra être appliqué à d’autres domaines : urbanisme, environnement, … En effet, la mise en œuvre de la brique de base, tant en termes d’infrastructures et de logiciels que de méthodologie, permet de traiter par réplication les données d’autres thèmes pour produire des analyses nouvelles sur des sujets classiques.

 

Retrouvez toutes les mesures du Livre Blanc des Territoires Audacieux ici !

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