Forces de l’ordre: il faut un état d’urgence pour les policiers et les gendarmes

1/04/2019

Les forces de l’ordre sont depuis plusieurs mois durement éprouvées. Accusations sur l’utilisation de leurs armes, primes et heures supplémentaires non payées, mobilisation exceptionnelle contre les gilets jaunes, menaces et injures contre eux et leurs familles... Chaque jour, nous mesurons à quel point ces hommes et ces femmes, qui se dévouent pour nous protéger, sont désormais pris pour cible et pointés du doigt.


Christian ESTROSI : « Je ne pourrais jamais accepter qu’on continue à pointer du doigt les forces de l’ordre qui font un travail remarquable et se dévouent pour nous protéger dans un climat de menace terroriste. Ils sont filmés par des casseurs, pris pour cible, menacés et même désormais attaqués en justice lorsqu’ils cherchent à faire respecter l’ordre. Il est plus que jamais nécessaire de rétablir l’autorité et de prendre des mesures fortes pour que les policiers et gendarmes se sentent de nouveaux considérés.


Je tire le signal d’alarme : les forces de l’ordre sont au bord de l’épuisement et risquent de faire jouer légitimement leur droit de retrait. Je demande au Gouvernement et au Ministre de l’intérieur de décréter un état d’urgence pour les policiers et les gendarmes et de réunir, au plus vite, l’ensemble des syndicats et des interlocuteurs afin d’envisager un grand plan d’actions visant à traiter tous les sujets de préoccupations des forces de l’ordre : statut, reconnaissance financière, législation.


Le Parlement devrait réprimer plus fortement ceux qui filment les forces de l’ordre et cherchent à les faire identifier... Tout cela ne peut plus durer. Il est urgent d’agir. »

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